Dimanche 8 juin Sta Maria Navarrese Ustica 190 Nm

9 juin 2014

Départ 6 h. La mer est plate une brise souffle du nord. La journée sera belle. Soudain à 1 mille des côtes, une alarme moteur retentit. Arrêt immédiat. C’est le voyant surchauffe qui est allumé. Vérification du liquide de refroidissement, de la tension courroie de pompe à eau. Elle est lâche. Retension de la dite courroie, mise en route, présence d’eau de refroidissement en sortie du pot d’échappement. OK. La panne est réparée. Temps passé : ½ h . Ouf !!! La route continue.

Le temps tourne le moteur aussi. Pas assez de vent pour maintenir les 5 nœuds, ce qui nous permettrait d’arriver vers 18 le lendemain à Ustica. Vers 18h la surprise. 3 dauphins viennent nous tenir compagnie pendant quelques courtes secondes. Juste le temps de préparer l’appareil photo et de faire une petite vidéo.

La voici video dauphins

Le soleil se cache sur l’horizon, la lune est déjà haute dans le ciel.photo

Coucher de soleil Lever de soleil

Minuit, je prend mon quart de veille.La nuit est calme, elle nous enveloppe. La lune est encore présente pour 2 heures. Nous avons installé une bâche sur l’arrière du voilier. Elle nous protège efficacement du vent arrière faible mais chargé d’humidité.

Le lever du soleil, la chaleur revient. Petit déjeuner : eggs & bacon, jus d’orange.

10h le vent pointe son nez, 8 nœuds puis 10, 12. On coupe le moteur, la vitesse est de 5,1. Génial enfin le silence. ¼ d’heure plus tard on remet en route. Eole nous échappe.

La mer est plate, le temps coule, le moteur ronronne. Enfin apparait sur l’horizon la petite crotte de mouche ,qui est signalée ainsi sur la carte : USTICA.

Les premiers arrivés, nous signalent par radio, qu’il n’y a pas de place. Nous nous préparons à rallier directement Lipari distante de 80Nm (16 h de route). Nous approchons quand même, il reste une place à couple et une place à quai. Ouf !!! On peut s’arrêter. Il y a donc une flottille de neuf voiliers qui ont fait quelques 700 milles nautiques depuis Port-Camargue, et ce n’est pas fini.

Le temps d’arrimer Theleme, de se changer et nous voilà partis avec Ralf, en visite. On nous signale un belvédère qui surplombe la côte nord et la côte sud de l’île. Sitôt su nous partons à l’assaut du sommet (200m). En fait c’est un piton de roches volcaniques, qui a été creusé de réservoirs d’eau. Les eaux de pluies ruissèlent vers une multitude de petits canaux qui eux même se déversent dans d’autres plus gros et l’eau est stockées dans d’énormes cuves au sein de la roche. La vue est magnifique. Au nord les plaines de plantations, au sud les versants abruptes. Nous redescendons vers le village. C’est l’heure de la petite bière pour nous réhydrater. Repas dans une pizzéria moyenne, retour au voilier et dodo.